Projet d'écriture : Léon et Josette (1)

Trop de soleil, de douceur et de lumière pour rester "enfermée", assise à un bureau, et avoir le temps de dessiner...

 

En revanche, pour ne pas avoir l'impression d'abandonner complètement ce petit blog, voici quelques lignes issues d'un projet d'écriture.

 

Un extrait d'une petite création à destination du jeune public : une rencontre épicée, dans les allées du marché, entre Léon, un oignon romantique, et Josette, une crevette affriolante!

Bonne dégustation!

    Léon et Josette

ou les amoureux savoureux

 

 

        Sur l'étal du marché ce matin, une drôle d'histoire est arrivée.

Venez, venez! Venez visiter!

Dans mon marché, il y a une allée, une allée à deux côtés.

 

 

         De ce côté, les célèbres fruits et légumes de Gégé, mon maraicher préféré,

Etalages de douceurs, de couleurs, d'odeurs

Oh, les jolis poivrons, et là, les gros melons!

Et tout au bout du rayon,

Tout doux, tout rond, à la belle tenue marron : il y a Léon, mon ami l'oignon!

Ah, il est charmant Léon, ce gentil petit oignon.

Il est dodu, il est charnu,

Il est rêveur, plein de douceur,

Mais surtout, le bienheureux, il est amoureux!

Et pas de n'importe qui!

Venez par ici, que je vous présente la femme de sa vie!

 

 

          De l'autre côté de l'allée, voilà Manolé, poissonnier de son quartier,

De la glace pilée, des citrons coupés,

Le bleu argenté des écailles étalées,

Et au milieu du bac,

Entourée de sa cour, il y a de Léon le tendre amour :

Mademoiselle Josette aux beaux atours…

Josette la grande crevette aux belles gambettes

Josette, la reine des castagnettes!

Sa robe brillante, étincelante, et ses mirettes, envoûtantes...

De l'étal du poissonnier tout entier, elle est la reine incontestée!

 

 

 

à suivre...

 

 

 

Inspiration, Motivation...

Le temps est trop agréable pour rester enfermée!

C'est le moment d'en prendre plein les yeux!

Le temps de se charger de couleurs vives : le bleu étincelant du ciel printanier, le vert presque fluo des jeunes feuilles sur les arbres, et le vent qui secoue les jeunes pousses dans les champs telle une mer de verdure...

De quoi inspirer un tas de futures créations colorées!

Rencontre improbable

Un bonhomme de neige surpris de croiser le regard d'une petite sirène.

Silhouettes noires et blanches.

Contrastes et mélanges.

Une jolie rencontre, petit clin d'œil pour cette veille de Saint Valentin!

Voici un tableau qui me tient à coeur.
J'ai utilisé la technique du collage dans les 2 univers (la montagne et la mer). 
En revanche, seules des craies grasses ont servi pour la mer, et pour les montagnes, uniquement des pastels.
Et pour le ciel, c'est l'union des techniques.

Voyages Impromptus : Norvège (13)

Chapitre 9 : 

Derrière les barreaux, la liberté

Elle est là, elle est toute proche.

Condamné à contempler la fuyante

                                       l'inaccessible

                                            doyante liberté...

            Si proche, et si lointaine, derrière le rideau de fer.

Ils ne sont pas épais ces barreaux, juste ce qu'il faut d'acier, de vigueur et d'impassibilité pour me retenir.

Et pourtant, dans mon malheur, me voici enfermé dans l'unique cellule qui fait face à la vue... On pourrait croire à un traitement de faveur, une chance!

Il n'en est rien...

C'est un supplice innommable, la pire des tortures pour un homme enfermé que d'avoir la liberté sous les yeux.

L'immense plénitude d'un océan chatoyant, et son parfum enivrant d'éternité.

La surface dansante au rythme du vent, des vagues, le lointain souffle du large qui s'infiltre partout, qu'aucun barreau au monde ne peut retenir...

La liberté...

Elle est là, elle est toute proche...

Je peux la voir, sentir son odeur iodée, sa caresse salée sur ma peau...

                

                           Pitié...

                                                     Vais-je devenir fou ici?

 

Un petit travail sur les lignes "droites" pour finir ce projet norvégien : horizontales et verticales.

Bien que rien ne soit jamais droit dans mon univers de dessinatrice!

 





Voyages Impromptus : Norvège (12)

Chapitre 8 :

 

Le précipice

Un donjon de pierre

     Elevé au sommet d'une montagne de pierre

          Surplombant avec dédain un désert de pierre.

               Isolé, décharné, petit goût de fin du monde.

Et pourtant, cet endroit étrange n'est en aucun cas le lieu d'une bataille sanglante ou d'une tragédie antique. Au contraire!

     Par une belle journée de juillet, une de ces journées où le soleil ne se cache jamais, c'est de cet endroit que se sont envolés deux drôles d'oiseaux amoureux. Ils étaient jeunes et plein de vie, et leurs petits cœurs d'oiseaux battaient la chamade à l'unisson. 

Ils étaient montés là, au donjon de pierre, guidés par une force inconnue.

Là-haut, où aucun arbre ne pourrait les atteindre, où plus rien ne pouvait cacher le soleil. Là serait le départ de leur tour du monde à contre-courant.

Quelle meilleure piste de décollage pour une envolée vertigineuse?

Et vous savez quoi, il paraît que tant d'amour qui s'envole vers d'autres horizons, cela a fait rougir les pierres…

     Et qu'à leur tour, elles rêvent de s'envoler...

Dommage que les contrastes sur les couleurs chaudes soient si mal passées au scanner....

Voyages Impromptus : Norvège (11)

Chapitre 7 : 

Commérages sur le toit

A bonne distance l'un de l'autre, les deux groupes se toisent, s'observent.

Ballet immobile.

Elles

Elles sont joyeuses, leur sourire irradie l'espace, le bien être affleure.

Elles recouvrent la Terre de couleurs, de douceurs et d'odeurs fleuries. Elles se pressent les unes aux autres, telle une armée gracieuse et pacifiste. Leur nombre leur donne une force, une énergie. Difficile de savoir comment se frayer un chemin parmi elles, tant elles emplissent l'espace terrestre.

Eux

Eux sont alignés, éloignés, sans doute quelque peu impressionnés. Ils se tiennent sur leur garde, côte à côte, comme pour s'entraider, se glisser des commentaires à l'oreille, mais surtout, sans se gêner, s'empêcher de voir et d'être vu, s'empêcher d'admirer, de rêver...

Ballet immobile.

Qui osera faire le premier pas?

 

 

La plénitude du fjord bordé de montagnes, quelques maisons norvégiennes couvertes d'oiseaux (accompagnées de leur séchoir à poissons!) et de magnifiques fleurs typiques des régions polaires.

 



Voyages Impromptus : Norvège (10)

Chapitre 6 : 

La langue du dragon

     Alors se produisit un fait qui devait marquer à jamais la mémoire de l'enfant.

Lui, l'enfant sceptique, l'enfant qui avait réveillé le dragon et qui avait ainsi connu sa première grande frayeur.

     Sous les yeux de cet enfant méfiant, l'homme, toujours aussi calme et serein, se para de couleurs vives.

Du vert, du jaune, du bleu, et à ces couleurs joyeuses, la nature sembla obéir.

     Il suffit de quelques instants pour que les nappes sulfurées se dissipent dans les airs, emportées par la brise. L'air devint léger, la lumière irradiante. Et le paysage retrouva à son tour ses couleurs estivales, le vert des pâturages, le jaune des rayons du soleil chatoyants sur l'eau, et le bleu de l'océan apaisé.

     L'homme avait disparu, laissant devant lui le fjord lumineux, serpentant entre les montagnes.

      La  petite mamie pointa la main dans la direction de la mer, en bas de la falaise :

      "Regarde mon petit, le dragon s'est rendormi. Il ne nous laisse en souvenir que la trace de son énorme langue brûlante…"

Fjord sur Senja : magnifique île sauvage du nord de la Norvège.

Voyages Impromptus : Norvège (9)

Chapitre 5 :

Le maître des dragons

         Les deux fuyards affolés ne savaient plus vraiment où ils allaient pouvoir trouver refuge. Peut-être seront-ils à couvert dans le marécage là-bas, sous les maigres bouleaux? La petite mamie dirigea son protégé vers les arbres, quand soudain, une silhouette attira son attention.

         Un homme était là-haut, au col, debout sur un rocher dominant le fjord, tournant le dos à l’océan. Et cet homme les regardait étrangement. Autour de lui les volutes de fumée et les vapeurs de souffre dansaient dans les airs, et il ne semblait pour autant nullement impressionné. Au contraire, une sérénité surprenante émanait de son être.

         La vieille dame et l'enfant ralentirent le pas et retinrent leur souffle. Ils avancèrent doucement, calmement dans sa direction. 

Le silence avait remplacé le bruit de leurs respirations haletantes.
    
         Peut-être était-ce lui…

                  La légende...

                           Lui, le maitre des dragons
                                   L'homme sorcier capable de commander aux forces de la Terre…

à suivre

Petite remarque au passage : j'ai qq soucis avec mes polices qui changent suivant les systèmes d'exploitation, d'où des différences entre les articles… Je m'efforce de rectifier le tir mais j'ai un peu du mal à me faire obéir par blogger!